Les erreurs marketing qui peuvent tuer votre business (+ comment les éviter)
- Amaury

- 16 juil.
- 2 min de lecture
Il y a quelque temps, je gérais le compte pub d’une agence immobilière. Tout roulait. On dépensait plus de 5000 € par mois sur Google Ads et on avait un ROAS (retour sur investissement publicitaire) de 5.
Autrement dit, pour chaque dollar investi, on en récupérait cinq.
C’était presque trop beau pour être vrai.
J’étais plutôt fier de moi. Comme Icare, je volais haut, porté par mes résultats, convaincu de ma réussite.
Mais comme Icare… la chute allait être brutale.
La grosse erreur
Un matin, je me connecte et je découvre que mon compte Google est bloqué. Plus aucune pub ne tourne. Je pense à un bug passager. Je pars déjeuner, sans m’inquiéter.
Quelques heures plus tard : toujours bloqué. Je contacte alors le support.
Impossible d’avoir un humain au bout du fil. Même quand vous dépensez 5 000 € par mois, vous restez un petit joueur. Je commence à envoyer ticket sur ticket.
Trois jours passent avant d’avoir une réponse.
Verdict : mon compte a été suspendu parce que quelqu’un, quelque part, a jugé que mes annonces étaient « potentiellement trompeuses ».
Alors qu’il s’agissait simplement de pubs classiques dans l’immobilier. Rien de douteux, rien d’exagéré. Mais entre-temps, plus aucun lead, plus un seul contact.
Pourquoi ?
Parce que je dépendais d’une seule et unique source de prospects.
Et ça, c’est la pire erreur qu’on puisse faire.
Le pire chiffre en business ? Le chiffre 1.
Au début, j’ai râlé contre Google, les GAFAM, l’algorithme, tout.
Puis j’ai eu un déclic : c’était entièrement ma faute.
J’avais tout misé sur un seul canal d’acquisition.
Et en business, s’appuyer sur un seul levier, c’est s’exposer à un risque énorme.
Un seul collaborateur clé.Un seul client important.Un seul canal marketing.
Et quand ce “1” disparaît ? C’est la panne sèche.
Car en business, tout ce qui peut mal tourner finit un jour par mal tourner.
Un marketing résilient, c’est un marketing diversifié
Depuis ce jour, je traque les “1” dans mon activité.
Car chaque “1” est un point faible potentiel. Une faille qui peut tout faire s’effondrer.
Et le pire, c’est quand on se persuade que « ce cas-là, c’est différent ».
En marketing, l’objectif, c’est de faire fonctionner une pub… puis de la décliner sur un maximum de canaux.
Les pubs Meta fonctionnent ? Super.
On teste ensuite YouTube.
Puis Google.
Et le hors-ligne.
Le courrier postal.
L’emailing à froid.
Les séquences automatisées.
L’affiliation.
Le parrainage.
Et tout ce qui peut marcher.
C’est la seule manière fiable de devenir « difficile à tuer ».
À bientôt,
Amaury




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